L’auteur donne une place importante à l’évaluation des traitements pluridisciplinaires qui se déroulent au centre Henri Wallon. Ce n’est pas par des appréciations telles que « il est mieux dans sa peau ou il est plus épanoui » mais par la mise en place d’un système expérimental. Il compare et filme des enfants normaux, deux groupes d’enfants atteints de troubles globaux du développement, les premiers n’ont pas encore fait de désensibilisation de leurs détresses et l’autre l’a terminée dans une situation émouvante dans laquelle chaque émotions de base a l’occasion de s’exprimer. Pour toutes les émotions réunies, on peut dire que les enfants qui ne sont pas encore passé par l’étape thérapeutique de désensibilisation obtiennent des résultats nettement inférieurs à ceux des deux autres groupes. Les enfants avec troubles envahissants du développement qui ont fait une désensibilisation, ne se distinguent plus des enfants normaux du point de vue de la capacité globale de participation à une émotion, mais restent inférieurs pour la capacité globale d’expression. Les enfants normaux gardent une capacité globale d’expression des émotions supérieure à celle observées dans les deux groupes pathologiques.