Dans ma recherche principale sur la dyslalie, il ressortait que des troubles de la fonction émotivo-tonique coexistent avec ce déficit de la parole chez des sujets âgés de 7-8 ans ; de plus des attitudes particulières des mères correspondent à cet ensemble synchrone de déficiences. Ce constat a amené à la théorie de Wallon sur le rôle de la fonction émotivo-tonique dans le développement de l’enfant et corolairement à l’action que joue le corps de la mère dans l’évolution génétique de cette fonction. De là, une nouvelle démarches expérimentale portant sur des interactions corporelles et verbales mère-enfant. Il en ressort que dans cette situation expérimentale (pique-nique de l’enfant avec sa mère) que des attitudes de l’axe tète-tronc sont spécifique au groupe pathologique.
